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Eric Pagès
24 novembre 2019

Envie d'ailleurs ?

 

Vous rêvez d’aller en Mongolie pour assister au Festival des Aigles !

 

Voici pour vous aider mon petit guide personnel très pratique et le reportage que j’ai écrit pour le Monde.fr. Un voyage qui a donné lieu à un livre de photos « Les Fils de l’Aigle » et à plusieurs expositions de mes clichés dans des galeries et des espaces culturels.

 

PRÉPARER SON VOYAGE

 

QUAND PARTIR

 

Pour assister à l’un ou à l’autre des 2 Festival des Aigles, partir pour celui de Sagsaï vers le 13 ou 14 septembre quelques jours avant le week-end des festivités. Pour celui d’Ölgii, qui a lieu chaque premier Dimanche et Lundi d’octobre, prévoir de quitter la France au minimum 3 à 4 jours avant pour les transferts en avion à partir d’Oulan-Bator. L’idéal, c’est de conjuguer les 2 festivals. Au niveau température, c’est la fin de l’été et le climat est plutôt clément. Mais dès que la nuit tombe, un froid glacial dévale des montagnes de l’Altaï.

 

Y ALLER

 

Aeroflot

 

Les tarifs pratiqués par la compagnie russe sont les plus attractifs et c’est chez l’agence Plus Voyages que j’ai trouvé les prix les moins chers au départ de Paris avec une escale d’une heure à Moscou et un autre avion pour Oulan-Bator. Ce dernier vol arrive le lendemain matin de votre départ de France. Il faut compter un budget d’environ 1400 €/pers à cette époque de l’année.

 

aeroflot.paris@aeroflot.fr

 

plusvoyages.com

 

 ADRESSE UTILE

 

 Ambassade de Mongolie en France

 

Il faut un visa pour se rendre en Mongolie et pour en faire la demande (60 €/pers), vous devez fournir un courrier officiel d’une agence de voyages française ou locale, d’un hôtel ou de la famille qui vous reçoit. Une fois le dossier déposé à l’Ambassade, le visa, valable en général pour une durée d’un mois, met quelques jours avant d’être collé sur votre passeport.

 

5, av. Robert Schuman, Boulogne Billancourt 92100

 

Tél : 01 46 05 23 18

 

consul@ambassademongolie.fr

 

www.ambassademongolie.fr

  

MONNAIE

 

La monnaie en Mongolie est le tögrög. Comptez pour 1 € environ 1780 à 2000 tögrögs. Comme toujours, les taux de change sont souvent plus intéressants à l’aéroport qu’en ville. Il vaut mieux changer son argent à son arrivée à Oulan-Bator car dans l’Altaï se sera bien plus compliqué et souvent plus cher.

 

 SE DÉPLACER

 

 Avion C’est certainement la meilleure solution pour se rendre à Ölgii en partant d’Oulan-Bator. Les vols sont assurés par la MIAT, la compagnie nationale, ou Aero Mongolia. Ce vol intérieur est assez cher (environ 600 €/pers) et il n’y a pas tous les jours de liaison vers Ölgii. Bien le prévoir dans son voyage pour arriver au plus tard la veille des Festivals. Mais le plus simple, c’est de passer par une agence française ou locale qui réservera à l’avance votre billet car les avions sont petits.

 

reservation@miat.com

 

 Voiture Pour ceux qui ont le temps et qui aiment l’aventure, il faut au moins 5 jours pour rejoindre Ölgii et parcourir les 1636 Km qui la séparent d’Oulan-Bator. Prévoir de la marge à cause des pannes et crevaisons possibles et surtout la montée des eaux qui parfois fait qu’à cette saison, l ne puisse plus passer. Il est possible de rouler sans chauffeur en Mongolie si on a un bon 4 x 4, mais je vous conseille au vu de l’état des routes d’en réserver un avec voiture avant votre arrivée.

  

Bus Il faut bien distinguer les bus et les mini vans pour 8 à 9 personnes toujours surchargés. Leurs horaires de départ et d’arrivée sont approximatifs et ils ne partent que lorsqu’ils sont pleins ! Compter le même nombre de jour qu’en voiture mais soyez en forme avant de partir car c’est un voyage long et exténuant. Par contre, que de rencontres !

 

Train Le peu de train pour l’ouest du pays et les nombreuses correspondances font que ce n’est vraiment pas une partie de plaisir de se rendre ainsi dans l’Altaï.

 

 Wind of Mongolia, spécialiste de l’extrême

 

Ce tour-opérateur local a été créé à Oulan-Bator, il y a quelques années par Joël Rauzy et son épouse Mongole Bayana. Joël m’a aidé à réaliser ce reportage grâce à sa grande connaissance du pays et son expérience du terrain. Originaire du sud-ouest de la France, il a été dans une autre vie ingénieur sur les programmes spatiaux. Guide de haute montagne et conducteur de chien de traîneau, il s’est installé il y a 12 ans en Mongolie pour vivre ses passions qu’il fait découvrir depuis à tous les voyageurs amoureux de grands espaces et de rencontres formidables.

  

info@windofmongolia.mn

 

Tél : 00 976 99 810 593

 

 GUIDES

 

 Mongolie Lonely Planet (2011, 25 €). Une référence en la matière, bien renseigné et à jour. On aimerait quand même plus d’informations précises sur tout ce qui concerne les 2 Festivals des Aigles.

 

Mongolie Petit Futé (2010, 17,95 €). Un guide bien pratique par son contenu et surtout par sa petite taille. On y trouve l’essentiel pour un tour complet du pays. Explique de manière synthétique la vie de la minorité Kazakhe de l’Altaï.

 

 SUR PLACE

 

 

À ÖLGII

 

 SE LOGER/SE RESTAURER

 

 Hotel Tavan Bogd

 

Comme dans la plupart des hôtels d’Ölgii, on n’y trouve que de très rares chambres double ou simple. Mais avec cet établissement bien situé dans le centre ville, on peut se loger dans une Deluxe avec eau chaude et télévision ou une Semi-Luxe plus simple. Pour les autres chambres et les petits budgets, on a affaire à des dortoirs de 5 lits avec WC et lavabo. Le Manager parle anglais ce qui est bien pratique.

 

 Hotel Duman

 

Là aussi, dortoirs avec WC collectifs et douche froide. Mais quelques chambres double ou simple avec douche chaude (en principe). L’endroit est un bon point de rencontre pour tous les voyageurs en quête d’informations utiles pour se rendre à Sagsaï. Établissement original car aucune chambre n’est identique.

 

 Akhyikh Ger Camp

 

Très bon camp de yourtes à 5 Km de la ville. On peut se loger ici façon nomade dans une Ger de 4 à 5 lits. Goûter aux bienfaits d’un sauna et d’une douche chaude après une longue journée de marche ou de cheval.

 

 Eagle Tour

 

Ce camp touristique est tenu par une famille Kazakhe plutôt sympa. Grâce à leurs connaissances de leur culture, on en apprend beaucoup sur leur minorité et la vie nomade. Le lieu est propre avec des douches. On peut y louer un cheval à la journée.

 

 

Chez l’habitant

 

Quand on passe par un tour-opérateur, les voyageurs se retrouvent la plupart du temps dans les Camp de yourtes à Ölgii. Mais on peut aussi être logé chez l’habitant ce qui a été mon cas. Mon hôte et guide Aimèrbec m’a reçu avec fierté chez lui lors de mes courts séjours en ville. L’occasion formidable de rencontrer sa famille et de plonger dans la culture et la vie quotidienne des gens d’Ölgii.

 

 GASTRONOMIE

 

Le pays du mouton et du cheval

 

Une alimentation adaptée aux conditions climatiques fait que la cuisine mongole se résume à des produits laitiers et à de la viande en général de mouton que l’on sert avec des Baursak, ces toutes petites galettes de pain. Le Buuz, ce ravioli fourré de mouton et d’oignons cuit à la vapeur est le plat que l’on trouve partout. Quand ils sont frais et surtout mangés sous la yourte en compagnie des nomades, c’est un véritable régal même si ce plat est très gras. Sa variante frite est le Khuushuur, un beignet de mouton. Mais le véritable plat national que l’on sert pour les fêtes ou à ses invités de marque, demeure le Beshbarmak. Ce plat servi dans un grand plateau pour que chaque convive y pioche avec ses doigts se compose d’énormes nouilles faites maisons et de viande de cheval ou de mouton arrosées d’un bouillon gras dans lequel tous les ingrédients ont mijoté. Si au début, on ne sait pas vraiment comment s’y prendre, faites comme vos voisins et riez avec eux de bon coeur de votre maladresse.

 

 Tavan Bogd

 

L’hôtel possède un bar et un restaurant au rez-de-chaussée avec une cuisine simple et locale. Mais le mieux c’est de se balader dans les rues autour de la place centrale et du marché noir. On y trouve des Guanz qui servent des mélanges de cuisine mongole et kazakhe.

 

 

 Blue Wolf

 

En dehors de la ville. Plats kazakhs, français et mexicains, mélanges de bonnes salades et possibilité de commander à l’avance le Beshbarmak, le plat national. Une bonne adresse pour rencontrer d’autres voyageurs autour des photos de chasseurs kazakhs avec leurs aigles.

 

 À VOIR/À FAIRE

 

Le Musée de l’Aimag

 

Ce musée propose une bonne introduction à la culture kazakhe avec une très belle Ger traditionnelle et des costumes authentiques. Comme toujours en Mongolie, on a droit à des salles entières consacrées à la flore et la faune locales dans des reconstitutions vraiment pittoresques. À la sortie, deux boutiques d’artisanat kazakh.

 

La mosquée

 

Ce lieu de prière mérite de s’y arrêter pour y découvrir un pan de l’islam d’Asie centrale. Les étrangers sont acceptés à condition bien sûre d’être convenablement habillé surtout le vendredi. Une école coranique jouxte le bâtiment.

 

 Le Marché noir

 

Grand souk qui m’a l’air très surveillé, c’est un lieu où aller flâner accompagné par son guide pour sentir le pouls de la ville. Ici, pas d’exotisme à l’oriental car les petites échoppes ressemblent à des containers avec leurs parois rivetées en fer-blanc. Mais on y trouve de tout, des vêtements en cachemire, un bric à brac d’ustensiles made in China et si l’on cherche bien des CD de musique kazakhe.

 

 À SAGSAÏ

 

 SE LOGER/SE RESTAURER

 

Hotel Sagsaï

 

C’est le seul hôtel qui existe dans ce petit village au milieu des montagnes. Il ne possède que 3 chambres avec toilettes et douche collectives. L’électricité y marche quand la région n’a pas oublié de payer les Russes. Sinon, on fait sans ! Je pense que jamais un touriste n’a dormi dans cet établissement pourtant très propre et bien placé.

 

 Blue Wolf Ger Camp

 

C’est là que les voyageurs de passage sont logés. Le camp est celui d’un tour-opérateur important de la région, Blue Wolf, qui parraine le Festival des Aigles de Sagsaï. Plusieurs yourtes sont posées près de bâtiments en dur où l’on peut se laver confortablement à l’eau chaude et même se restaurer. L’endroit est joli et vous plonge dans l’univers de la vie nomade avec une grande yourte réfectoire si on le désire manger en bonne compagnie. Les managers sont professionnels et très sympathiques. Beaucoup de Russes en vacances s’y retrouvent en petits groupes, ce qui donne des fêtes mémorables à la nuit tombée.

 

 info@.bluewolftravel.com

 

Tél : 00 976 (0142) 22 2772

Chez l’habitant

 

On peut aussi être logé chez l’habitant à Sagsaï comme j’en ai fait l’expérience. J’ai dormi ainsi plusieurs nuits chez M. Januzakh Motchepaï mon guide et émissaire lors de mon long passage dans la vallée. L’occasion de voir comment les Kazakhs Mongols vivent à la campagne dans leur ferme en piser, s’occupent de leurs bêtes et font du fromage. Un vrai retour dans le temps dans un monde rural sorti du passé.

 

 Chez les Nomades

 

Si on voyage en autonomie et qu’on a un bon sens du contact, on peut trouver à se loger chez les nomades qui, s’ils ont un peu de la place, ne vous refuseront pas leur hospitalité. Une expérience magique à vivre à tout prix.

 

Camping

 

Avec une voiture, on peut aussi trouver pour la nuit de beaux endroits isolés dans la vallée près du site du Festival ou à proximité d’une rivière. C’est l’aventure avec un grand A. Vue en cinémascope sur la voie lactée avec comme bande son le galop d’un troupeau de chevaux qui passe. Mais bien vous couvrir car les nuits dans les montagnes sont vraiment glaciales même à cette époque de l’année.

 

CONNAÎTRE LE PAYS

 

 DES AUTEURS À LIRE

 

 Homeric : « Le Loup mongol »(Grasset, 1998)

 

Cet écrivain français retrace les exploits de Témoudjin à travers les vastes steppes. Ce héros légendaire deviendra le futur Gengis Khan, le grand conquérant qui fit trembler l’Europe et qui unifia les clans rivaux Mongols.

 

Roland Michaud : « Chasse à l’Aigle chez les Kazakhs » (Philippe Picquier, 2001)

 

Avec son magnifique livre, ce grand photographe et portraitiste nous offre un formidable aperçu de la vie de ces farouches nomades de l’Altaï. Textes et poèmes mongols nous emmènent dans un voyage extraordinaire au pays de l’aigle royal.

 

 Galsan Tschinag : « Belek, une chasse dans le haut Altaï »(L’esprit des Péninsules, 1998)

 

Grand écrivain Mongol, Galsan décrit au mieux dans son roman ce lien qui unit les hommes à leurs terres dans le récit somptueux d’une chasse au loup mené par le vieux Dshakiwek et son jeune protégé. L’action se passe dans la minorité Touva alors que le pays vit encore sous la dictature communiste. Nos héros y vivent le drame d’une époque où modernité et traditions s’affrontent férocement.

 

Marc Alaux : « Sous les yourtes de Mongolie »(Transboréal, 2007)

 *

Cet écrivain voyageur nous entraîne à cheval dans une folle chevauchée à travers la Mongolie. Son livre est un récit sans concession sur une certaine réalité de la vie des Mongoles. On y découvre les bidons villes d’Oulan-Bator, la rudesse de la vie des nomades, les hivers infernaux qui déciment les troupeaux mais aussi les rires sous les yourtes en compagnie des fils de la steppe. Un livre fort et très personnel.

 

 POPULATION

 

Un patchwork d’ethnies dominées par les Khalkhas

 

La jeune république de Mongolie est sortie, il y a à peine plus de 20 ans de l’emprise du bloc soviétique après son effondrement. Elle compte aujourd’hui une population d’un peu plus de 3 millions d’habitants dont moins de la moitié nomadise encore partout à travers le pays. Son peuple est constitué à 80% de Khalkhas mais aussi de nombreuses minorités qui sont souvent l’objet d’un racisme larvé des premiers. Les Kazakhs, principalement situés dans la région de l’Altaï, représentent le premier groupe ethnique non mongol du pays avec ses 180 000 représentants. Ils ont droit d’enseigner leur langue d’origine turcophone même s’ils parlent la langue officielle, le khalkha. Il y a aussi les Touva, les Bouriate, les Durvud, les célèbres Tsaatan avec leurs rênes, soit une quinzaine de minorités plus ou moins importantes aux dialectes différents, mais toutes baignées dans les pratiques du bouddhisme et du chamanisme.

 

 DES FILMS À VOIR

Nikita Mikhalkov : « Urga » (Fox Pathé Europa, DVD, 10 €)

 

Avec Badema Bayaertu et Vladimir Gostukhin Baoyinhexige.

 

Le chef d’oeuvre du réalisateur russe Nikita Mikhalkov, qui reçut le Lion d’or à Venise en 1991, raconte l’histoire de Gombo, jeune éleveur mongol, qui vit avec sa famille dans la steppe. Un jour, Sergueï le Russe, tombe en panne avec son camion. Gombo l'accueille dans sa yourte. L'amitié va naître et s'installer entre ces deux hommes que tout sépare. Un film qui magnifie la steppe mongole tout en étant drôle et bourré de poésie.

 

 Byambasuren Davaa : « Le chien jaune de Mongolie » (TF1 Vidéo, DVD, 10 €)

 

C’est le deuxième long-métrage de cette jeune réalisatrice Mongole qui signe ici un joli conte mettant en scène une famille d’éleveurs du Nord de la Mongolie. Avec les aventures de Nansa qui ramène un jour un petit chien que son père ne veut pas garder pour cause de mauvais sort, on suit la vie de ces nomades confrontés à une nature sauvage. Une histoire pleine de tendresse tournée avec de vrais nomades.

 

Renè Bo Hansen : « L’Envol » (Les Films du Préau, 2009).

 

Avec Mardan Matei et Serikbai Khulan.

 

Le réalisateur suédois Renè Bo Hansen est un fin connaisseur du pays. Il signe ici un film envoûtant qui oscille entre la réalité contemporaine de la Mongolie et une dimension plus onirique bâtie sur les contes et légendes du pays. Ainsi, on suit Barzabai, jeune adolescent qui vit avec sa famille dans l’Altaï. Son père, dresseur d’aigles, voudrait lui apprendre son métier, mais l’enfant ne s’y intéresse guère jusqu’au jour où il fugue pour retrouver son frère parti travailler à Oulan-Bator. Accompagné d’un aigle protecteur, on suit son voyage initiatique dans un périple qui flirte entre film d’aventure et documentaire, un contraste qui donne tout son intérêt à cette histoire écrite pour un jeune public.

 

Sergeï Bodrov : « Mongol » (Metropolitan Film & Vidéo, DVD, 14,50 €)

 

Pour ceux qui aiment les fresques à grands spectacles, Mongol ravira son public. La super production de Sergeï Bodrov raconte la véritable vie du jeune Témoudjin qui deviendra après avoir été esclave et affronté mille aventures épiques, le redoutable Gengis Khan.

 

 DES MUSIQUES À ÉCOUTER

 

 Sharga Azarga : « The Moonstone » (À télécharger gratuitement sur www.cylsit.com)

 

Ce jeune groupe nous propose avec son CD un condensé de la musique mongole traditionnelle. On y découvre le fameux chant diphonique Khöömei, chanté uniquement par les hommes qui arrivent avec leur voix en solo à produire 2 mélodies différentes en même temps. Les instruments typiques du pays sont aussi joliment représentés comme le Morin Khuur, cette vièle à tête de cheval. Un vrai voyage sonore qui nous entraîne loin dans les paysages de Mongolie.

 

Altaï Kkairkhan : « Whistle In the Wind » (À télécharger sur www.deezer.com)

 

Ce groupe a été fondé, il y a une dizaine d'années et compte déjà 2 CD et 1 DVD à son actif. Il se produit régulièrement sur les scènes mondiales quand il ne s’arrête pas en France. On peut traduire le nom Altaï Khairkhan par les « montagnes vénérées de l'Altaï ». Le répertoire du groupe contient majoritairement des chansons et des mélodies traditionnelles de Mongolie mais aussi de nombreux chants de la minorité Kazakhs accompagné par la Dombra, cette petite vièle à 2 cordes typique de leur culture.

 

 Artistes Divers : « Musiques de Mongolie »(Amazone.fr, 19,45 €)

 

Cet album qu’on trouve en import réuni en une belle somme les musiques de toutes les régions de la Mongolie. Enregistré souvent sur le terrain et dans les yourtes, il se dégage de ce CD un parfum d’authenticité.

 

 

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